Adrian Younge presents « Twelve Reasons To Die » featuring Ghostface Killah @@@@@


Très prolifique par les temps qui courent, Ghostface Killah s’est associé avec le compositeur Adrian Younge pour nous offrir Twelve Reasons to Die. On vous explique en 12 points vitaux pourquoi cet album conceptuel unique en son genre, qui se veut une sorte d’expérience cinématographique, caresse la perfection.

1. Twelve Reasons to Die de Ghostface Killah & Adrian Younge est un projet chapeauté par l’architecte suprême du Wu-Tang Clan, l’abbé RZA, qui en a dessiné les plans depuis son Soul Temple.

2. Ce projet directement connecté au Wu-Tang, le troisième auquel participe Ghostface après Wu-Massacre et Wu-Block.

3. Parce que c’est Ghostface Killah a/k/a Tony Starks, simplement, toujours fougueux et son flow fabuleux, jamais à cours de petites histoires ni de métaphores. Avec une certaine élégance. Son style se bonifie avec les années.

4. Adrian Younge, jeune compositeur plutôt typé soul psychédélique et mordu de musiques de films des années 60/70 qui possède son propre band. Il est l’auteur de quelques soundtracks (Something About April).

5. Pour l’ambiance musicale, qui se veut selon Ghostface comme « la bande-son vintage d’un film d’horreur italien » se déroulant à la fin des années 70. Enio Morricone est cité comme l’influence principale qui est venue s’ajouter au style du Wu-Tang. Elle confine au sublime avec ces chants (« Beware of the Stare« , « I Declare War« , « The Rise of the Ghostface Killah« …), guitares électriques bluesy et orgues omniprésents.

6. Construit suivant 12 saynettes, Ghostface (dans le rôle du héros évidemment) dévoile tout son talent de storytelling criminel dans ce polar noir. Règlements de compte, trahison, vengeance, hémoglobine, tout y est.

7. Présents au casting, d’autres membres du Wu (sauf Raekwon curieusement), tels que Masta Killa, U-God, Inspectah Deck ou encore Cappadonna qui rend la réplique sur « Center of Attraction » (scène dans laquelle ils se disputent la loyauté de la femme dont Ghost est intime est remise en cause). RZA n’intervient qu’en tant que narrateur.

8. Pour ce clin d’oeil à Ol’ Dirty Bastard sur « The Rise of the Ghostface Killah« .

9. Les scratches ont leur place sur quelques pistes, on est bien sur un disque de rap n’est-ce pas?

10. Deux packages exclusifs sont disponibles, incluant plein d’objets déjà collector comme des vinyles sanguinolants, posters, imprimés spécifiques et pour 100 chanceux qui choisiront la “12 Delucas Private Press Version”, une « Brown Tape« , où les instrus d’Apollo Brown substituent ceux d’Adrian Younge (cette mixtape est disponible également en téléchargement sur la page bandcamp de Soul Temple Records), ainsi qu’un comic book afin de prolonger l’expérience audio. Juste retour des choses quand on sait que Ghostface prend comme alias Tony Starks, le célèbre personnage de Marvel qui incarne Ironman.

11. Pour tous les risques artistiques entrepris par Ghostface Killah, RZA et Adrian Younge pour ce projet, d’avoir su créer une alchimie de leurs divers univers, une corrélation idéale entre l’histoire, le flow, la musique et même l’aspect visuel (artwork, graphismes,…), le tout de manière très cohérent.

12. Ultime raison, il s’agit peut-être du meilleur projet annexe du Wu depuis des lustres.

 

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. hhstateofmind dit :

    Excellent article! Jolie façon de l’avoir abordé avec ces douze points. Sinon, l’album est vraiment bien et comme tu le dis, il se trouve facilement dans le top 3 des albums annexes sorti par le WU cette dernière décennie.

    J’aime

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