Tout le monde était curieux d’écouter le nouvel album de Lil Kim depuis que la Bible corrompue du Hip Hop avait grâcié ‘The Naked Truth’ d’un chatteoyant cinq micros. Pour la petite histoire, Dave Mays, rédacteur du magasine, fricote avec la manager de Kimberly Jones, donc tout sexeplique. Quatrième disque donc de la petite Kim, enregistré dans l’urgence avant qu’elle ne finisse comme vous le savez, par derrière les barreaux pour avoir menti aux fédéraux : la rappeuse de Brooklyn n’est pas une seinte. C’est un album qui relate toutes les dernières embrouilles et autres tournentes qu’elle a vécues ces derniers mois, d’où émane avec hardeur ce côté ranculnier qu’on ne lui connaissait pas. Chienne de vie ou de vie de chienne ?
Note : qu’est-ce que je me suis pris la tête à créer des jeux de mots poly-sons…
Plus sérieuse et suceptible que jamais, Lil Kim reprend les choses en main à commencer par mettre les points sur les .I. avec ses anciens compagnons des Junior MAFIA, et 50 Cent qui l’a comparé à Micheal Jackson sur « Piggy Bank ». Suce aux balances et aux langues de pute, elle leur rend la monnaie de leur pièce en spermanence le long de l’album, plus particulièrement sur « Spell Check » (prod. Red Spyda), sur lequel la bimbo use desconchonnes et voyelles, et le puissant « Whoa » (prod. J.R.). Game ovaire pour les faux gangstas et aussi pour son éternelle rivale Foxy Brown, qu’elle descend littéralement sur « Quiet » en rappelant au passage son crêpage de chignon avec une certaine Jacki-O. Remarque en passant pour dire que le morceau ressemble étrangement au style d’Eminem, que ce soit au niveau du flow ou de la production, une impression renforcée par le refrain de The Game histoire de plus jouir avec le feu. Stop aux ragots avec le très explicite street-single « Shut Up Bitch », fermant le clapet à ceux qui cumulent les potins sur ses problèmes avec la justice et sa chirurgie plastique. D’ailleurs en parlant de ses démêlés avec son ex-groupe et avec les triburnaux, petit moment d’introspection sur lequel Lil Kim résume parfaitement son état d’esprit avec le cingland « Slippin » (prod. Denaun Porter).
Elle qui aime se prénommer la “baddest bitch on earth” ou “hottest chick in the game” refait savoir qu’elle était la préférée du défunt et légendaire Notorious BIG, dont elle emprunte des samples de voix sur « All Good » et son beat qui claque. Quant au titre « We Don’t Give A Fuck » et sa boucle très entraînante, il ferait un très bon hymne de rue, copulé par des performances de l’expérimenté Bun B et Twista, rapide comme un lapin. Son ex-boyfriend Scott Storch lui a conçu une beat aux accents jamaïcains avec le single « Lighters Up », dont le chant de Lil Kim t’étonnera sûrement. Mieux encore, elle se mouille au ragga sur le surprenant « Durty ». Jusque maintenant, on parlait de tout sauf ce qui se passe en dessous de la ceinture : tombe à pic le club-banger « Kitty Box » (prod. 7 Aurelius), où Kim se transforme en délicate chatte por notre plus grand plaisir, nous invitant à pénétrer son jardin secret. Comme quoi elle ne pense pas toujours qu’au cul mais quand même.
‘The Naked Truth’ représente un véritable exutoire pour notre black Barbie. Espérons pour elle que le temps pax vite en prison. Bendant ce temps, les fans se consoleront avec ce bon disque.
Et encore désolé pour les lapsuces et autres sous-entendus! Oh my gode !