Une blague cradingue pour commencer : pourquoi sur la pochette de Black Panties R Kelly prend la fille à demie-nue pour un violon? Parce que Robert adore pisser dans un violon. Tout comme retrouver le leadership du r&b masculin, c’est peine perdue.
PervR Kelly est de retour, la braguette de son pantalon en cuir bien ouverte, la boîte de Viagra dans la poche, masqué pour une petite soirée privée, prêt à fertiliser tout ce qui porte des strings, ou n’en porte plus. Et pour attirer les filles à ses parties fines, Robert s’est mis au goût du jour en s’appropriant le r&b de Future, Drake (on croirait que « You Deserve Better » est une de ses chansons) et autres contemporains pour faire le sien. Ce qui peut terriblement décevoir après l’avoir idéalisé durant tant d’années et avoir regagné en estime avec Love Letter et Write Me Back.
Ce n’est rien de dire R Kelly a retrouvé le mojo d’un adolescent boutonneux prêt à jouir des hectolitres de sperme devant son premier film porno. Ce disque est très « Rated R ». Il ne demande plus un booty en fiançailles, il passe directement à « Marry the Pussy« , compare les délices d’une femme à des Oréos sur « Cookie« ,… La subtilité, c’est comme les préliminaires, ce soir il s’en passerait bien (« Every Position« , « Crazy Sex« , « Genius« …). Robert ne fait pas dans la dentelle, il l’arrache avec ses dents. Même quand c’est de très mauvais goût, R Kelly le fait à fond. Après ça aurait pu être pire, comme faire des morceaux dance…