Peu de temps après son EP Str8 Killa sorti été 2010, Freddie Gibbs s’est vu offrir un contrat chez CTE, l’entreprise de Young Jeezy. C’est donc porté par son statut de meilleur espoir rap sudiste, au même titre que des Big K.R.I.T. ou Yelawolf, que Gangsta Gibbs livre sa nouvelle mixtape officielle Cold Day in Hell, soutenu par des producteurs de poids, tels que Big K.R.I.T., The Olympiks, K-Salaam & Beatnick et la J.U.S.T.I.C.E. League.
Tout ce qu’on attendait de Freddie Gibbs, on l’a sur ce Cold Day in Hell : des tracks gangsta (« Rob Me a Nigga » feat Alley Boy, « 187 Proof« ), des sons pour les bitches (« Homeboy’s Girlfriend« , les sexys « So Amazin' » et « Neighborhoods Hoez » feat 2 Chainz), une attitude thug (« My Dawgz« , « Heaven Can Wait » samplant « Morning Glory » de Jamiroquai) et de quoi satisfaire les fumeurs de Marie-Jeanne qui planeront en pilote automatique sur le smooth « Natural High« . Son patron Jeezy veille au grain, Freeway apparaît sur « Anything to Survive » tandis que la moitié des Three 6 Mafia Juicy J l’adoube sur « Str8 Slammin’« , du nom de la structure de Mr Gibbs. Le rappeur sait marier ses origines Dirty South et les vibes Westcoast, dont il démontre son appartenance en touchant au culte « Menace II Society » avec le californien Dom Kennedy. Vu le soin apporté à cette mixtape, son album Babyfaced Killa ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez.