Kid CuDi a fait un album punk-rock inécoutable. La flemme d’en dire plus.
Je tiens à vous prévenir. Plutôt que de résumer comment je qualifierai cet album en un mot (de 3 lettres), je vais déballer mon ressenti personnel après avoir écouté -en plusieurs fois- Speedin’ Bullet 2 Heaven; parce que j’en ai gros sur la patate, GROS comme ça. Et encore, « écouté » est un bien grand mot tellement ma volonté a été mise à rude épreuve, et parce qu’aussi ça s’éloigne de ce que j’entends par « musique », même en parlant de punk-rock. D’avance, tant pis si vous ne serez pas d’accord, j’assumerai le shitstorm. Et tant pis pour le second CD incluant des « raretés et inédits » parce qu’au point où j’en suis, j’en ai carrément rien à cirer. Ce prétexte pour une appellation « double-CD », ça pue l’arnaque.
On entend souvent que sans la drogue certains artistes n’auraient jamais pu être au top de leur créativité mais il semblerait que Kid Cudi devienne un contre-exemple. Speedin’ Bullet 2 Heaven est… *soupir d’exaspération*. Un groupe de un punk-rock défoncé fait archi mieux que ce pseudo-hipster en roule libre cherchant le grand frisson de rock star. Ce ne sont que des morceaux sans queue ni tête, ni vraies mélodies. Cudder ne sait plud chanter autrement qu’avec des meuglements (exemple : « mMmmMMMmmmmOOOoOooohhmm MMmmMmmMmmmmhhyyyaaaaaahhhhh »). Être libre artistiquement n’est pas un prétexte pour chanter faux et faire n’importe quoi. Surtout que là, ses « chansons » reprennent des choses qui ont été faites 1000 fois depuis les années 70, le gars énervé et rebelle qui gueule un peu prêt à tout casser. Vous aller me dire qu’il y a également des chansons plus calmes avec de la guitare sèche, mais ça ne passe pas non plus. La voix de Cudi est en mode « random » et les musiciens sont en mode « I don’t know what the fuck I’m doing ». On a atteint le « seum-um » avec « The Nothing« , la chanson la plus ennuyeuse que j’ai pu écouter en 2015, en total accord avec le titre.