Halala, il nous avait laissé de sacrés souvenirs Ja Rule et ses hits inoubliables à mi-chemin entre rap et r&b au début des années 2000. Ceci notamment grâce à Pain Is Love, son best-seller ultime, par lequel il a grimpé au sommet avant de se casser la gueule ensuite avec l’arrivée de 50 Cent sa kryptonite. Vous vous rappelez de tous ses tubes « Always on Time » avec Ashanti, « I’m Real » feat J-Lo (comme il fallait la nommer à l’époque), « X« , « Down Ass Chick« … ? On avait beau cracher sur Ja Rule, on les aimait quand même bien en secret…
Onze ans plus tard, la situation s’est quasi inversée. Depuis 2005, depuis son départ de Def Jam Recordings en fait, Ja Rule n’a pondu que deux singles mainstreams (« Uh Oh » et un autre dont je ne me rappelle plus du titre) et l’album du retour The Mirror est annulé pour finir diffusé librement en format digital. Entre temps il s’est désolidarisé de son label Murder Inc (devenu The Inc) à cause des sombres affaires de blanchiment d’argent dont la structure et son fondateur et producteur Irv Gotti faisaient l’objet. Le 28 Février 2012 était une date marquée à l’enkre rouge pour Jeffrey Atkins puisqu’il sort enfin Pain Is Love 2, un titre purement marketing puisqu’il ne fait que suivre cette tendance à faire des suites. Truc très con: le rappeur ne pourra pas défendre ce disque (entièrement produit par 7 Aurelius et non pas son mentor Irv Gotti qui est juste co-producteur éxécutif) puisqu’il est derrière les barreaux à l’heure qu’il est.
Dans son intro, Jeffrey Atkins dit « Fuck Fame« . S’est-il résolu à tourner la page maintenant qu’il essaie de redémarrer sa carrière ? On va tâcher d’y répondre rapidement… En attendant on refait connaissance avec sa voix très rauque sur « Real Life Fantasy« , son nouveau single. Rebelote sur « Parachute » avec un refrain r&b/pop très actuel. D’ailleurs PIL 2 est bourré de chanteurs inconnus… Malgré ça, Ja Rule se retrouve totalement esseulé comme un sans-ami. Sur « Superstar » l’égo de Ja Rule se rappelle de ses plus belles heures de gloire avec un refrain sans classe : « I’m living my life like a movie star / partying over the notch like a rockstar / and we’ll make love just like pornstars / cause wherever I ball bitch I’m my own star ». Pour être branché, il utilise même des guitares électriques (qu’on devrait débrancher, elles). C’est triste d’entendre un tel morceau quand on voit comment il est tombé sans parachute, pas étonnant qu’on l’entendre presque bourré sur le ridicule « Black Vodka« , suvi du ‘hangover’ « Drown » où il commence un délire douteux à l’autotune. Là ça devient pénible de voir Ja faire ce qu’il peut pour piquer les gimmicks et tendances des uns et des autres pour essayer d’être dans le coup. Au final ça le dessert totalement. Est-il nécessaire de poursuivre l’écoute de PIL 2? Non, sauf par curiosité. Pourtant la production n’est pas mauvaise mais trop formatée par rapport au marché actuel. On est loin, tellement loin de Pain is Love « un »… Limite il aurait mieux valu que Ja Rule ne fasse pas de come-back comme celui-là.
Cet opus est pas mal du tout. Je suis même très content que Ja est gardé son côté rap/rnb comme à l’époque alors que la tendance actuelle se rue plus vers de la pop électro etc… Ce côté strict Hip Hop avec « Real Life Fantasy » et l’autre côté plus léger avec « Strange Days » … Moi j’adore!
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très bon cd, musique assez riches et tous les titres sont réecoutables, des bonnes prod et des découvertes intéressantes en feat j’aurais aimer des titres un peu plus street mais c’est du bon pour les oreilles
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idem pour une fois je suis pas du tout d’accord avec toi, sauf pour le : « On avait beau cracher sur Ja Rule, on les aimait quand même bien en secret… »
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Je comprends pas ta chronique, c’est pas l’album de l’année et il est moins bon que PIL, c’est sûr, mais l’ensemble est bon et ça change beaucoup de ce qu’on entends depuis beaucoup trop longtemps.
De plus, black vodka est une des meilleures pistes avec Real Life Fantasy.
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