Jamiroquai « Rock Dust Light Star » [deluxe edition] @@@½


Pile au moment où je me demandais ce que devenait mon groupe favori, et voilà qu’ils sortent un nouvel album. C’est pas génial ça, c’est comme si je l’ai senti arriver ? Dix-huit ans que je suis un grand amoureux de Jamiroquaï, ça fait beaucoup dans une vie… Bien que je reconnaisse que Dynamite ne m’avait pas spécialement conquis mais je suivais leur évolution, quoi que fasse le bondissant Jay Kay, j’étais à fond derrière lui.

Alors quand j’ai entendu ça et là que Rock Dust Light Star s’annonçait comme un retour aux sources, ça m’a immédiatement rendu nostalgique, je me remémorais les premiers albums de ce groupe culte, mes souvenirs de gamin refaisaient surface… Un signe qui ne trompe pas : le Buffalo Man est réapparu discrètement en regardant de près sur la pochette.

Ce septième album s’ouvre par la chanson qui donne son nom, une invitation à sa funk luminescente tout en douceur. Quatre ans se sont passés depuis « Runaway », le single extrait de son best-of en 2006, ça fait un bail. C’est un vrai bonheur de découvrir ce mélange de sonorités à la fois futures et passées, faire cohabiter leur évolution stylistique avec leur ancien, comme les notes de claviers de l’intro de « Rock Dust Light Star ». Tout bonnement magique et excitant.

Le single « White Knuckle Ride » poursuit le créneau disco-funktronique entrepris depuis Funk Odyssey, direction le dancefloor, que l’on continue d’essuyer sur les lignes de basses redoutables de « Smoke and Mirrors » et « All Good in the Hood ». Impossible de résister non plus au magnétisme du groove galactique de « She’s a Fast Persuader ». La bande à Jay Kay apportent également une touche de rock/soul momentanément, sur les titres « Hurtin’ » et « Good Bye to my Dancer ».

Autrement, les Jamiroquai nous baladent dans les candides espaces de « Blue Skies », à grand renfort de violons pour créer cet espace de paix dans notre tête, les violons et les cuivres qui reviennent en force sur « Lifeline » et « Two Completely Different Things ». Jay Kay parle des choses simples de la vie, mais il partage aussi des moments plus personnels comme sur « Hurtin’ », la voix cassée, et conclure avec « There Gonna Be Another » pour tourner la page, avant de conclure Rock Dust Light Star en apothéose sur « Hey Floyd », avec même un petit passage en reggae. J’ai juste envie de dire une chose : Chapeau Jay Kay !

Ce n’est pas fini pour les possesseurs de la version Deluxe (comme moi) qui jouissent de la version acoustique de « All Good in the Hood » et l’énorme live de « Rock Dust Light Star », deux remixes (plus ou moins intéressants) et deux inédits, « Angelina » (bien sexy comme une chanson de Prince) et « Hang It All Over ».

 

 

 

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