Dam-Funk « Invite the Light » @@@@½


Dam-Funk est un des maîtres Jedi de la Funk contemporaine, s’il est toujours utile de le préciser. L’auteur en 2009 du chef-d’oeuvre Toeachizown a su tout en restant indie étendre sa réputation bien au-delà de l’underground, au point d’avoir su reconvertir Snoop Dogg à la musique Funk avec le projet 7 Days of Funk. On ne rêvait plus que ce bel été californien avec Vince Staples et Dr Dre soit prolongé quelques semaines de plus, un souhait qui se réalise avec Invite the Light.

Dam-Funk sait transformer les rayons lumineux des étoiles en mélodies de synthétiseurs, appelons ça la funk-o-synthèse.

Le single « We Continue » qui augure cet album nous ré-invite dans la funkmosphère de Dam-Funk avec beaucoup d’ondes positives. Soyez les bienvenus dans sa galaxie « analogtronique rétrofunkturistique » extra-pure initiée dans les années 80 et que le public a pu découvrir à l’époque avec le visionnaire 1999 de Prince, avec une vingtaine de titres au compteur pour un total de 80 minutes de bonheur total. C’est fou d’écouter ce qu’il est capable de concevoir avec des boîtes à rythmes et une ribambelle de claviers. Les ambiances sont très variées sur ce disque pour le moins extraordinaire, avec du son gangsta sur « HowUGon’Fu*kAroundAndChooseABusta?« , la course-poursuite de « Surveillance Escape« , des rythmes plus laid-back sur « Glyde 2Nite » ou la touche de vocodeur sur « Missing U » qui nous laisse imaginer voguer cheveux dans les boulevards de front de mer sous les palmiers dorés par le couchant. C’est là toute la faculté de l’auteur : capable de libérer notre esprit à travers les dimensions pour téléporter pas loin de Pasadena. « I’m Just Tryna 2 Survive (in this Big City) » n’est qu’un autre exemple d’amour pour L.A. que nous transmet Damon avec une humilité affichée. Ce titre plaisant est également marqué par la présence de de Q-Tip. Oui, le légendaire Q-Tip.

Et bien même au-delà de L.A., notre Funkmaster nous fait survoler le ciel de Californie avec le atmos-féérique « Floating on Air » (le nom est décidément bien trouvé), avec Flea des Red Hot Chili Pepper pour mettre du turbo et Computer Jay pour programmer la trajectoire de vol avec ses notes d’ordinateurs type Atari. Passage en mode hyperespace avec le symphonique « OBE » pendant huit minutes de suspension temporelle. Dam-Funk sait transformer les rayons lumineux des étoiles en mélodies de synthétiseurs, appelons ça la funk-o-synthèse. Les petits sons qu’il déniche peuvent donner un caractère assez sci-fi également, comme sur la toute fin de la bonus track « Acceptance« . On pourrait continuer de se perdre dans la matrice avec « It Didn’t Have 2 End This Way » et juste ‘chiller’ sur « Just Ease Your Mind From All Negativity » avec Snoop parce que c’est cool.

Alors, jusque quand allez-vous résister au pouvoir de la Funk?

https://web.archive.org/web/20151008053540if_/https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/playlists/135905735&color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false

 

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