Le nom d’Uptown X.O. (comme le cognac) a commencé a très vite circuler sur les circuits spécialisés peu après le lancement de l’excellent projet In the ruff de Diamond District en compagnie d’Oddisee et yU. Pour accentuer cet engouement, ce MC basé à Washington DC proposait régulièrement des projets gratuits de très bonne facture, 1.1.10, Monumental I&II et dernièrement The Color Grey qui allait nous préparer psychologiquement à la sortie de ce premier opus solo Colour de Grey, édité chez la fameuse structure indé Mello Music Group.
Maintenant oublions un moment ses mixtapes (si vous avez eu l’opportunité de les télécharger) et concentrons-nous sur ce premier effort officiel, car niveau ambiance, ça n’a rien à voir. Naturellement, celui qui s’intronise par un « X.O. baby » ne travaille qu’avec le fidèle AB the Pro, et non pas Oddisee comme on aurait pu le souhaiter. Mais c’est un choix qui se respecte totalement. Bref, pour l’atmosphère de Colour de Grey, tout est mentionné dans le titre : grisante, tout en nuances de gris et froid comme l’hiver. C’est dans ce décor qu’évolue Uptown X.O., à la fois acteur et spectateur du quotidien filmant les ghettos de Washington en noir & blanc. Pour la bande-son de ces scènes de vie, des boucles de soul/rock (« Everyday« , « Finding a Way« , « Poor Man’s Copyright« ), des samples de pianos (« X.O. Skelethon« ) ou même de la musique de la pub Ushuaïa (« Soul Value« ).
Si presque tous les titres (en soulignant particulièrement « Salaam« , « Needs and Wants« ) mettent en exergue le talent certain d’Uptown X.O. et aussi celui d’AB the Pro, on garde un sentiment de frustration à l’écoute de ce qui reste assurément une confirmation. Il faut savoir apprécier l’amertume pour écouter un album comme celui-ci à l’humeur joliment maussade.
Rarement décu par Mello Music Group. L ambiance est bien rendu, l album est coherent. J aurais certainement mis le 4 sur cet album.
Special rewind sur « Spread love, finding my way, soul value, reflection eternal et they say ».
J’aimeJ’aime
Je comprends pas, tu chroniques des albums très très moyens dont personne ne parle alors que tu n’as pas fais la chronique du XO le plus emblématique, je parle bien évidemment de The Weeknd. Bref, album très moyen, AB the Pro n’est pas une bête de prodo, les ambiances, il n’y en a pas beaucoup.
J’aimeJ’aime
pas du tout ma came The Weeknd! j’ai fait une exception pour Frank Ocean et Jesse Boykins III
J’aimeJ’aime