Au début, quand j’ai vu le nom de 2 Chainz, j’ai cru qu’il s’agissait d’un duo de rappeurs. Ma surprise quand j’ai appris ensuite que c’était anciennement Tity Boi, le même mec qui formait les Playaz Circle (connu pour son single « Duffle Bag Boy« ) et qui a côtoyé Ludacris au sein des Disturbing Tha Peace durant les années 2000. Puis ce nom de 2 Chainz s’est amplifié avec sa mixtape T.R.U. REALigon, s’est multiplié en featuring (Young Jeezy, Nicki Minaj, Big K.R.I.T., Curren$y…), puis s’est inscrit sur la liste des rappeurs solos chez Def Jam. La confusion règne actuellement quant à son rapprochement vis-à-vis de G.O.O.D. Music, mais non il n’est pas signé chez Kanye. 2 Chainz se fait tout seul et Based on a T.R.U. Story sera l’album qui dorera son blouson* (…).
Problème: j’ai beau avoir passé cet album dans tous les sens, je ne parviens à me défaire de l’idée que Based on a TRU Story n’est qu’un album trap musik se confondant avec d’autres. Évidemment, il regroupe les producteurs qui font cette tendance (Drumma Boy, Streetrunner, Bangladesh, Mike Will, Southside…). J’ai du mal avec ce genre de rap, c’est un fait avéré. Et puis ce phrasé qui ressemble (de près ou de loin) à celui que Rick Ross utilise pour ce type d’instrus. Constat consternant sur « Stop Me Now » (pourtant sympathique ce morceau avec son comparse Dolla Boy), lorsque 2 Chainz achève son refrain par « Cindy Lauper ». Finir des rimes par un nom propre est une des marques de fabrique de Rozay. Alors, qui essaie d’imiter qui dans l’histoire? Pourquoi surfer sur la vague de traînée du yacht de Rick Ross? Où est l’originalité? Ou est-ce Rozay le véritable imposteur? Tout s’embrouille dans ma tête…
Heureusement il impose son style avec des lyrics teintés d’humour (Luda aurait-il déteint sur lui?). Exemple avec sa formule déjà célèbre « pussy so clean I can to church in it » et d’autres comme « I’m so fly I can sue a plane ». Par contre lorsqu’il force sur sa voix, cumulé à son flow redondant, à la longue l’écoute devient lassante. Heureusement pour lui, pour un premier album (à l’âge de 35 ans), le rappeur d’Atlanta est sacrément bien entouré, et pas que ses deux chaînes : d’une part la clique multiplatinum de Young Money (Weezy, Dreezy et Nicki), Kanye West avec qui il forme (selon ses mots) une duo à la « Snoop & Dre » sur « Birthday Song« . Tant qu’on parle de ce single, 2 Chainz rêve-t-il d’avoir une « big booty hoe » comme cadeau, comme Kim K? Pour regagner son sérieux, on s’incline devant ce morceau qu’est « Ghetto Dreams » avec Scarface et John Legend. Pour ceux qui aiment les chanteurs de r&b aux voix efféminées, Based on a T.R.U. Story contient deux douceurs signées The-Dream et Mike Posner. L’absence de Ludacris paraît logique, signe que le chapitre DTP est clôt.
Au bout du compte, 2 Chainz restera pour moi un rappeur dont la prouesse est d’avoir réussi à relancer sa carrière en se refaisant un nouveau nom, ce qui est respectable. Simplement, lui et moi n’avons pas la même vision de la ‘réeligion’. Difficilement convaincant à partir de ce point.
*bourde journalistique qui n’est pas moi.
Perso j’ai pas réussit à aller au bout de l’album. J’avais l’impression d’avoir déjà entendu tous les titres/beats depuis longtemps. Bref rien de nouveau et d’un ennui quasi (je suis encore vivant à priori) mortel. Faut dire aussi que les feat me sortent tous par les oreilles tellement j’en ai marre de les entendre ^^ (hormis Scarface)
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