Dans les années 90, Common Sense et No I.D. vivaient d’amour pour le Hip Hop. Le MC de Chicago et le mentor de Kanye West avaient réalisé de très belles choses ensemble, le classique Resurrection et sa suite One Day It’ll All Make Sense tout aussi magnifique. Leurs chemins se sont ensuite séparés, Common a vécu plusieurs périodes (Soulquarian, G.O.O.D. Music, le cinéma…) avant de retrouver son ami de longue date plus d’une décennie plus tard. Le projet Cocaine 80 fut le prélude de ces retrouvailles, The Dreamer / The Believer en est l’éclatante expression.
Ce neuvième album de Common, qui s’inscrit dans la lignée conjoncturelle de Finding Forever et de One Day It’ll All Make Sense, contient deux forces majeures, la poésie et la magie des samples de No I.D. Celui qui fut surnommé le Nas de Chi-town semble même retrouver une seconde jeunesse aux côtés du Nas de Queensbridge sur le beat très solide de « Ghetto Dreams« . Sa facette hardcore, qu’on a longtemps cru disparue au profit d’un profil plus lisse et politiquement correct, refait surface sur « Sweet« , la fameuse attaque envers Drake. Com’ commence par ces rimes « How can I say this, fuck it I’m the greatest / I am the A-list for all those great debaters« , sur un ton qui lui a été rarement aussi agressif depuis ses attaques contre Ice Cube. Il y a des fois où Common les aime « Raw » ses lyrics, en fervent défenseur du ‘real Hip Hop’ qu’il est.
La plupart des morceaux de l’album (« Gold« , « Window« , « Celebrate« , « Blue Sky« …) ont ce petit ‘plus’ qui les sublime, qui font que des beats en béton souvent très brutse transforment en des pépites bien réelles. Ce peuvent être un featuring prestigieux (la poétesse Maya Angelou sur « The Dreamer » et John Legend sur « The Believer« ), des refrains et choeurs de James Fauntleroy et Kaye Fox, les claviers de James Poyser… Les quelques morceaux plus introspectifs (« Cloth« , « Lovin I Lost« ) valent leur pesant d’or. Enfin, comme le veut la tradition, le père de Common intervient sur le dernier morceau « Pops Belief » pour jouer sur les mots. Vous ne rêvez pas, l’alchimie entre le rappeur et son producteur historique fonctionne à nouveau, à merveille.
en tant que grand fan de common egalement, je comprends que certains puissent etre un peu deçus mais de la a le qualifier de « bisounours land » ahaha ! cet album est le digne successeur de « BE » et « Finding Forever » j’ai pu que m’incliner devant la qualité des productions, qu’elles soient « raw » ou « sweet »
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Niveau production, No ID fait généralement le taff mais Common est emmerdant. Il devient comme Krs-One avec tjs les même discours.
L’album est loin du niveau de FF et très loin de Be. Peut-être qu’avoir plus de feats aurait dynamiser l’album…
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« l y a des fois où Common les aime « Raw » ses lyrics, en fervent défenseur du ‘real Hip Hop’ qu’il est. »
ok tu peux démarrer une carrière dans le one man show
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Une daube cosmique. Common est flingué depuis de nombreuses années.
Sa vaut 6-7 pas plus.
Bref, un jour il se reveillera peut être….
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Pour être franc, je me suis fais clairement chier en l’écoutant. Autant j’apprécie Common et les deux morceaux Ghetto Dreams et Sweet m’avaient plu mais là sur l’album, c’était à la limite du supplice.
Pourtant No ID lâche régulièrement du bon travail, là aussi il fait du bon boulot mais par moment ça manque d’éclat de génie, d’une track marquante, de quelque chose qui de te réveille.
C’est bisounours land cet album en fait, vraiment pas fan…
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