Onra « Long Distance » @@@@½


Producteur discret en France mais reconnu à l’étranger de Berlin jusqu’au Japon, Onra continue d’enchaîner les voyages comme les projets, comme ce nouvel LP intitulé – à juste titre – Long Distance (All City/ Discograph). Pour ce dernier, le beatmaker français auteur des Chinoiseries a réalisé un épatant flashback dans les années 80 qui nous replonge dans les plus belles heures de la musique Funk. Session « Back to the future » dans les discothèques.

> Lire l’interview de Onra pour Streetblogger (avec teaser de l’album)

Avec Long Distance, Onra opère un revival de la disco-funk et breakbeats des années 80 à grâce à un remarquable travail de digging et de sampling. Pensé comme un DJ set de vinyles rares entrecoupé de recompositions originales, cet album rayonnant fait rejaillir les lumières des flashinglights et des laserlights grâce à des summer-jams en puissance (comme « High Hopes » feat Reggie B, « To The Beat » feat Walter Mecca, « The One » feat T3 des Slum Village et bien sûr « Long Distance » avec Olivier Daysoul) ainsi qu’une flopée d’instrumentaux aux synthétiseurs cosmiques et effets sonores en tout genre (« My Comet », « Oper8tor » et ses bouts de vocoder, « Tape This » qui ressort le bon vieux lecteur cassette, « WeeOut », « Don’t Stop »…).

Des tempos dansants, une vibe pas kitsch du tout et de nombreux highlights qui nous replongent (pour ceux de l’ancienne génération, sûrement avec nostalgie) dans la fièvre disco-funk des eighties, la modernité paradoxale Long Distance de Onra est la preuve infaillible que la musique Funk s’incarne pour toujours dans le futur. Comme Toeachizown de Dâm-Funk, cet LP est certifié bande-son de l’été 2010, 2011, 2012, 2013…

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