Travis Lazarus ‘Travie’ McCoy, voilà le nom/pseudonyme développé du chef de file des Gym Class Heroes, un groupe nominal qui met au clair le titre de l’album, Lazarus, et le nom sous lequel il le publie (TraviE avec un ‘e’ et non un ‘s’). Terminée la confusion autour de ce premier essai en solo composé d’une dizaine de chansons hip-pop/rock qui s’écoute dans la joie et la bonne humeur.

Le sourire aux lèvres, c’est avec qu’on débute cet album. « Dr. Feel Good » featuring Cee-Lo est un vrai remède anti-morosité, très efficace puisqu’en une seule prise le moral revient à travers ces mélodies funkys. Mais l’ambiance devient très changeante sur « Superbad », un vrai morceau ckeu-ro puissant assisté de Wes Borland des Limp Bizkit à la guitare, c’est du sérieux. Même quand Travis chante avec de l’autotune, rien que ce titre fout la misère à Rebirth du p’tit Wayne. Entre chants et raps, entre mélodies pop ou pop/rock, les goûts et les couleurs font le choix des préférences, entre un duo avec Bruno Mars sur « Billionnaire », un ‘samplage de paroles’ des Supergrass sur « We’ll Be Alright » et un retour en enfance sur « Akidgain ». Travis se permet une incursion dans le r&b sur « The Manual », en présence de T-Pain et Young Cash pour les conseils pour plaire. Quoi qu’il en soit, le style à part de Travis, pardon, Travie McCoy se perçoit sur l’ensemble de Lazarus, peu importe l’entourage (Cee-Lo, Tim William, Colin Munroe, Wes Borland… et sans Patrick Stump).

Je l’aime bien cet album, parce que j’aime bien Travis (je préfère l’appeler par son vrai prénom, même pour une lettre), parce qu’il est bourré d’auto-dérision, parce que c’est un personnage haut en couleurs et qu’il est plus doué qu’on le pense et qu’il est super cool comme gars. En tout cas il en a l’air avec ses airs de se réveiller après 2heures de sommeil après avoir fumé toute la nuit. Chouette disque!