Justin Timberlake « FutureSex/LoveSound » @@@@½


Avec ‘Justified‘ réalisé par The Neptunes/Timbaland, Justin a connu en 2002 une métamorphose spectaculaire en passant de *N’Sync à une carrière solo pop/r&b. Et que vous le veuillez ou non, le pari était franchement réussi. Quatre ans plus tard, la paire Timberlake/Timbaland refait surface avec ‘FutureSex/LoveSounds’ (Jive/Zomba/Sony-BMG) histoire de reconquérir leur suprématie dans le monde de la musique. Timbaland a déjà fait son grand retour avec la chanteuse latino/canadienne Nelly Furtado, Justin Timberlake quant à lui se doit de confirmer les espoirs placés en lui/ses réels talents. Pour ceux qui en doutent d’entrée, il y a le bouton on/off pour cela.


Le premier single « SexyBack » a fait un malheur dans les clubs chics/boîtes de nuit en plus de tourner en boucle sur les chaines radio/musicales, grâce à une formule inédite dance/funk avec un JT à la voix méconnaissable/étouffée du meilleur effet. Pas de pronostic concernant le prochain extrait mais si notre duo de choc voulait réitérer/succéder au succès de « Cry Me A River », il faudrait parier sur le mélodique « Losing My Way » qui mélange airs de violons/choeurs gospels. Mais revenons-en au côté sexy/dansant de l’album. Justin ne fait pas qu’emprunter aux meilleurs comme Michael Jackson/Prince, voire même de Queen (« FutureSex/LoveSounds » fait penser à « Another One Bites The Dust »), il innove/surclasse une concurrence féroce grâce à la fraîcheur renouvelée du combo Timbo/Nate « Danja » Hills. Il suffira de s’écouter le funky « Sexyladies/Let Me Talk To You » (où l’on surprend JT en train de rapper sur le prélude) pour s’en convaincre, ou le pseudo-neptunien « Damn Girl » (feat le rappeur/producteur Will.i.am des Black Eyed Peas) dont le coup de batterie n’est pas sans rappeller celui de Pharrell Williams/Skateboard P, le grand absent de ce disque.

Le son de « My Love » paraît en avance sur son temps/futuristique tellement la réalisation est inhabituelle pour une chanson d’amour. Encore une fois Timbaland fait une démonstration magistrale de son génie/imagination avant-gardiste. Un invité de marque pose un couplet sur ce morceau, à savoir le King of the South/T.I., la classe incarnée du Dirty South. La palme de la grosse bombe/bounce sudiste est décernée « Chop Me Up », où la transition piano/synthés annonce le passage des oscarisés DJ Paul/Juicy J des Three 6 Mafia. Dans un tout autre registre, « What Goes Around…/Comes Around » est une ballade mid-tempo somme toute assez classique qui permet de mieux apprécier les efforts de Justin Timberlake au niveau du chant/des interprétations. Afin justement de se rendre compte de ses progrès, on enchaîne avec la face romantique/sentimentale de l’album, dont la transition s’effectue sur « Summer Love/Set The Mood ». On prêterai pas mal de ressemblances entre le superbe « Until The End Of Times » / « Beautiful Ones » du nain pourpre, avantage bien évidemment à l’inimitable source d’influence. Ce n’est ni un reproche, ni un défaut. D’ailleurs, Justin termine par une touche très personnelle sur la conclusion/le mot de la fin « (Another Song) All Over Again », un magnifique slow produit par un certain Rick Rubin.

‘FutureSex/LoveSounds’ est un second disque/album sophomore très abouti et conceptuel, où l’on ressent cette ambiguité sexe/amour de notre chanteur séducteur/lover. Certains n’hésiteront sans doute pas à dénigrer/critiquer en se basant sur des vieux aprioris/le passif de Justin Timberlake de façon totalement injuste. Nous, on est pas d’accord, il mérite sa place parmi les stars de la musique contemporaine. Timbaland signe, quant à lui, un splendide doublé/coup de poker.

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