Buckshot & 9th Wonder « Chemistry » @@@½


Des mélanges d’acide et de bases, ça fait boum. Maintenant on mélange le prolifique producteur de talent 9th Wonder avec le rappeur Buckshot trois jours dans un studio new-yorkais, ça donne ‘Chemistry’. Si on considère maintenant une personne en tant qu’atome, la Justus League et Duck Down Records deviennent des molécules qui interagissent ensemble pour réaliser cette chimie. Seulement, personne ne connaît le résultat de cette expérience. Une première réaction à chaud est nécessaire.

Note: avec le temps, cet album me paraît meilleur qu’à sa sortie où j’étais moins sensible au flow de Buckshot. Le voir en live m’a fait changer d’avis sur ce disque.

La cinétique sonique de ‘Chemistry’ suit en fait une courbe sigmoïde. On démarre tranquillement l’écoute au compte-goutte en laissant couler le flow de Buckshot dès « Chemistry 101 ». Mais la vitesse s’accélère et arrive le point d’inflexion au milieu de l’opus, un état d’équilibre arrivant sur « No Comparison » et « Byrdz » avant de se ralentir à partir de « Out Of Town ». Le mieux aurait été un démarrage un peu plus en trombe pour rendre l’effet plus tonitruant, d’où l’ajout d’autres réactants comme Joe Scudda, Sean Price, Phonte, Big Pooh, et L.E.G.A.C.Y. entre autres.

Un léger manque d’inspiration de nos savants fous peut-être ? Possible mais quoi qu’il en soit, ‘Chemistry’ est recommandé à tous les amateurs de son underground new-yorkais qui font péter les haut-parleurs.

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